La première étape a été franchie avec succès : recul du gouvernement devant la mobilisation citoyenne, mais ceci ne constitue pas une fin, ce n’est que le début. Ce combat aura au moins réussi à unir la gauche, les syndicats, la jeunesse mais pour combien de temps ?
Les partis politiques, et le mien en particulier sont ils capables de prolonger cette union dans d’autres combats ?
Sont ils capable de se remettre en cause pour apporter à la population un projet politique qu’elle aurait envie de porter ?
J’intervenais récemment auprès de jeunes lycéens, et je les ai remerciés d’avoir fait bouger les anciens. J’en ai vu certains, bien installés dans leurs fauteuils, se lever et redécouvrir ce qu’est l’opposition en enmboîtant le pas à cette jeunesse révoltée, et ils y ont pris plaisir... Espérons qu’ils n’oublient pas en si bon chemin que la gauche ne rassemble pas les résignations mais est porteuse d’espérance et qu’elle n’a pas à accompagner le libéralisme mais à le combattre !
Ils nous ont donné une belle leçon d’engagement, de courage, de détermination ces lycéens et étudiants. A ceux qui ont peur de la jeunesse, j’ai envie de leur dire regardez là de plus près, avec l’intérêt qu’elle mérite, car elle a beaucoup à dire et que se faire secouer de temps en temps ça fait pas de mal !
Tout ceci ne fait que commencer et nous devons, nous politiques, militants et responsables, nous remettre au travail.
Ce projet, il doit s’inscrire dans la lutte contre le libéralisme, principal moteur du Non au TCE, il doit s’inscrire dans un changement institutionnel : la VIème République, il doit mettre l’humain au premier plan parce que les premières insécurités ne sont pas celles que l’on agite au moment des élections pour faire peur, elles sont quotidiennes (conditions de travail, injustices, problèmes de santé publique,...)...
Vous qui n’êtes pas engagés dans les partis, les syndicats ou les associations, soyez des citoyens exigeants et attentifs. On a moins tendance à faire n’importe quoi quand on se sent observé...