L’adolescence est un passage difficile. Il l’est d’autant plus que le jeune doit affronter de lourds problèmes de santé. La réflexion sur l’accueil dans les structures de soins a amené à créer des hôpitaux pour les enfants. On peut être enfant jusqu’à 16 ans ; à partir de 16 ans, on est brusquement plongé dans la catégorie "adulte".
Quitter l’enfance, c’est prendre son autonomie par rapport à ses parents et s’affirmer mais la maladie maintient le jeune dans un rapport d’enfant vis à vis de ses parents dont il est obligatoirement très dépendant.
Ce combat contre la maladie est vécu dans la solitude des familles. Le soutien psychologique manque autant aux parents qui entourent le malade qu’au malade lui-même.
Aux problèmes spécifiques des jeunes malades s’ajoutent les problèmes rencontrés par l’ensemble des patients concernant la prise en compte de leur douleur ou de leurs allergies, le manque d’information, les difficultés de relation patients-mèdecins...
Il semble important de créer un mode de prise en charge spécifique capable de répondre à ces jeunes de 15 à 30 ans pour les aider à appréhender leur problème de santé mais aussi pour les accompagner dans une vie compliquée par la maladie.
Quelles réponses un projet du parti socialiste peut-il apporter à ce sujet ?
Faut-il former les praticiens de la santé à une approche spécifique ?
Faut-il créer des structures nouvelles pour répondre aux besoins de ces jeunes patients ?
Quels changements apporter au système de soin pour améliorer la prise en compte de la douleur, pour informer mieux sur les pathologies, pour améliorer les relations entre les patients et les professionnels... ?