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Offrir un cadre légal à l’euthanasie
mardi 14 mars 2006, par Sandra HEBRARD

Le cas de Mme Humbert a médiatisé le débat sur l’euthanasie. L’hypocrisie collective autour de ce débat sur « doit on ou pas pratiquer l’euthanasie ? » doit cesser. Elle est pratiquée, on le sait. Reste à apporter une réponse politique à cette situation et aux problèmes qu’elle pose. Tout ceci doit être fait avec sérénité et dans un délai suffisamment conséquent pour aborder cette question sous tous les angles et avec tous les acteurs concernés (politiques, praticiens, associations, patients...)..

Dans un certain nombre de pays, il existe le testament de vie dans lequel le patient déclare refuser l’acharnement thérapeutique, demande à ce qu’on calme la douleur même au péril de sa vie et qu’en dernier recours, on lui procure l’euthanasie (un mandataire est alors nommé par le patient). Une proposition de loi relative au droit de mourir dans la dignité » avait été présentée en 1999 au Sénat qui reprenait cette idée.

Bien que des progrès aient été faits dans le domaine de la lutte contre la douleur, le sujet reste prioritaire. Le traitement de la douleur, par les soins médicamenteux voir chirurgicaux écarte une partie des demandes d’euthanasie. Pour autant, même sans douleur physique, on peut concevoir humainement que des patients, arrivés à la limite de ce qu’ils sont capables de supporter moralement refusent de continuer. C’était le cas de Vincent Humbert, tétraplégique, muet et aveugle.

Il est très compliqué de répondre politiquement à des problèmes humains car on ne peut juger de ce que peut supporter une personne. Des exemples vécus, il en existe de toutes sortes : certains d’entre nous peuvent trouver des raisons de continuer à vivre dans des conditions insupportables et d’autres ne peuvent ou ne veulent paLe cas de Mme Humbert a médiatisé le débat sur l’euthanasie. L’hypocrisie collective autour de ce débat sur « doit on ou pas pratiquer l’euthanasie ? » doit cesser. Elle est pratiquée, on le sait. Reste à apporter une réponse politique à cette situation et aux problèmes qu’elle pose. Tout ceci doit être fait avec sérénité et dans un délai suffisamment conséquent pour aborder cette question sous tous les angles et avec tous les acteurs concernés (politiques, praticiens, associations, patients...)..

Dans un certain nombre de pays, il existe le testament de vie dans lequel le patient déclare refuser l’acharnement thérapeutique, demande à ce qu’on calme la douleur même au péril de sa vie et qu’en dernier recours, on lui procure l’euthanasie (un mandataire est alors nommé par le patient). Une proposition de loi relative au droit de mourir dans la dignité » avait été présentée en 1999 au Sénat qui reprenait cette idée.

Bien que des progrès aient été faits dans le domaine de la lutte contre la douleur, le sujet reste prioritaire. Le traitement de la douleur, par les soins médicamenteux voir chirurgicaux écarte une partie des demandes d’euthanasie. Pour autant, même sans douleur physique, on peut concevoir humainement que des patients, arrivés à la limite de ce qu’ils sont capables de supporter moralement refusent de continuer. C’était le cas de Vincent Humbert, tétraplégique, muet et aveugle.

Il est très compliqué de répondre politiquement à des problèmes humains car on ne peut juger de ce que peut supporter une personne. Des exemples vécus, il en existe de toutes sortes : certains d’entre nous peuvent trouver des raisons de continuer à vivre dans des conditions insupportables et d’autres ne peuvent ou ne veulent pas. Tout peut jouer sur la décision d’une personne. Sa capacité à tolérer son état, la façon dont il est entouré affectivement et médicalement, sa situation personnelle...

L’euthanasie est une solution de dernier recours. Le sujet est d’une grande complexité mais il semble important de ne pas laisser de vide juridique.

* Sandra HEBRARD, Coordinatrice du groupe thématique santé * Françoise MESNARD, Vice -Présidente s. Tout peut jouer sur la décision d’une personne. Sa capacité à tolérer son état, la façon dont il est entouré affectivement et médicalement, sa situation personnelle...

L’euthanasie est une solution de dernier recours. Le sujet est d’une grande complexité mais il semble important de ne pas laisser de vide juridique.

Sandra HEBRARD, Coordinatrice du groupe thématique santé
Françoise MESNARD, Vice -Présidente

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